Le dernier des Yakusas est un roman de Jake Adelstein qui fait suite à son roman / enquête Tokyo Vice même si l’un n’est pas la suite de l’autre.
J’ai commencé à lire le dernier des Yakusas après un emprunt à la fabuleuse médiathèque de Niort sans savoir que Tokyo Vice, du même auteur, était adapté par HBO et allait être diffusé par Canal. Je suis donc presque au top de l’actu sans être au courant. Mais on est pas la pour parler de moi, partons sur le pitch.
Le dernier des Yakusas, c’est l’écriture de la biographie de Makoto Saigo par Jake Adelstein en échange de sa protection en tant que garde du corps (suite à la parution de Tokyo Vice). On suit donc la vie de Makoto Saigo, sa délinquance juvénile, son entrée dans les yakusas, son ascension au sein de l’organisation et le reste.
Les yakusas, c’est des règles, des tatouages de poisson et de la violence
Mais c’est avant tout des règles : pas de vol, pas de drogues, le respect des chefs et des anciens, etc. Ces mecs ont un code d’honneur et des règles de comportement très précises et gare à celui qui va les transgrésser. En effet, le Yakusa se veut être un malfrat Robin des bois qui va prendre aux riches et protéger les faibles. Par ailleurs, ils ne vivent pas cachés, ils font partie de la société au même titre que les entreprises. Il y a même des fanzines ou des magazines qui leur sont consacrés et ou ils donnent des interviews. Pour te faire un parallèle, ce magazine est un genre de Ok podium de la pègre nippone. C’est pas un monde parallèle, c’est un pan de la culture japonaise et au dela de l’histoire, c’est ça qui est le plus passionnant.
L’écriture de jake est simple, très journalistique. L’intrigue n’est pas très romancé avec des rebondissements. Je dirai qu’elle n’est pas faite pour être adapté en série mais en documentaire.
En bref, si vous avez envie de comprendre la culture japonaise, son histoire et si vous appréciez les polars. Vous allez apprendre et passer un bon moment. Ah et oui, pourquoi le poisson ? Et bien vous le saurez en lisant le livre (mais si vous êtes gentils, je vous le dirai en commentaire).