C’est vendredi, on se démonte la tête à coup de pintes de blonde en écoutant du Pub Rock qui avoine la pouliche, ou quoi ?
Youpi, c’est vendredi. Si t’es parisien, c’est le moment d’aller étrenner tes nouvelles rangers dans la boue collante de la BA 217 où se déroule la troisième édition du Download Festival. Avec des têtes d’affiche un peu moisies, certes, mais une ambiance cool. J’y étais l’an dernier, tu m’as pas vu ? Cette année, j’ai laissé ma place à un autre membre de la Buko’s Team, sûr qu’il va faire un live report du tonnerre. Moi, j’y serai pas. J’écoute toujours du Metal, hein. Mais cette année, j’ai la tête à autre chose. Et peut être que toi aussi.
- Peut être que tu es plutôt Hellfest (c’est la semaine prochaine, arrête de ronger ton frein),
- Peut être que tu aimes pas le Metal (sérieusement ? SERIEUSEMENT ?).
- Peut être que tu as pas les thunes pour aller au Download,
- Peut être que c’est toi qui gardes les mouflets ce weekend,
- Peut être que tu aimes le Metal, mais pas les festoches,
- Peut être que tu en as juste rien à carrer et que tu aimerais bien que je parle de Pub Rock comme le promet le titre de cet article ?
On va donc parler de Pub Rock. Je ne te présente plus le genre, déjà évoqué dans plusieurs billets de ton blog culturel préféré, comme celui-ci ou celui-là. Non, là j’ai déjà pas mal dilué le Pastis, alors j’entre directement dans le vif du sujet : trois groupes pour un vendredi qui envoie du rêve.
Three Kings High / Bone Dry
Ils le disent eux même :“It’s not quite punk, it’s not quite rock, it’s not quite indie” Ben non puisque c’est du Pub Rock. Bien gras. Comme un fish and chips. C’est pas bien méchant, mais ça fait le café. Un morceau cool pour attaquer la soirée gentiment, avec ta première demi-pinte de pills.
Chris Reardon – Fighting Man
Bluesy et épais. C’est british et pourtant ça passerait crème dans un bar de rednecks, avec les pubs pour bière en néon coloré, trois types à barbe, chemise à carreaux et casquette de routiers qui jouent au billard, le barman bardé de tatouages de vétéran et une serveuses blonde avec une permanente caniche, une minijupe en jean, des santiags, des gros seins et une chemise à franges.
Scratch – The Key
ça commence comme une chanson de drogué, mais passé un premier tiers un peu (trop) langoureux, le rythme s’accélère et ça envoie du bois. Les mecs ne se prennent pas la tête et décrivent la chanson comme suit : “I wrote the main guitar riff 3 years ago as a practice/warm-up riff. And every time I played it people would ask me what song that was. Back then I didn’t have an answer. But now I do. The song is The Key”.
Une super chanson.
Cadeau Bonux : Circus World – Green
Le morceau à écouter samedi matin, pour récupérer de ta nuit de beuverie. Un petit côté Eddie Vedder dans le chant, et un petit côté U2 dans la zique.
Les mecs viennent de l’île de Man. Challenge du matin : deviner où c’est sans utiliser Google Maps.
Hé, t’as remarqué que sur la première photo de l’article, il y a un mec roux qui porte une putain de JUPE A FRANGES?