Les meilleurs titres de l’année 2024 #2

C’est la fin de l’année, le moment de regarder dans le rétroviseur de nos oreilles pour se demander quelles sont les pépites de l’année écoulées. Comme c’est long, voici la seconde partie. La première partie est ici.

W!ZARD et « STUPID CUNT IN THE MALL »

Le trio bordelais W!ZARD envoie « STUPID CUNT IN THE MALL » extrait de leur album  « Not Good Enough ». Le titre lorgne parfois sur la pop tout en gardant des riffs rock bien énervé avec en bonus des changements de rythmes et de tempo que j’apprécie pas mal. J’aime aussi l’esthétique qui s’en dégage, du brutal et de l’absurde.

The chisel et « What do you mean »

Sur une mélodie brutale et dense, Cal Graham nous parle d’un beautiful loser. C’est l’histoire d’un mec qui essaie tout et qui n’arrive pas à s’en sortir. Il commence donc à se poser des questions et à se demander si ce n’est pas la société qui créé la reproduction et non pas l’absence de motivation. C’est extrait de What A Fucking Nightmare et c’est un putain de bon album.

Faye Webster et « Underdressed at the Symphony »

L’autrice-compositrice et interprète d’Atlanta Faye Webster nous propose une pop délicate comme un pétale de rose avec des changements de rythme charmant et des effets étonnants. Ce n’est pas de la ballade pop, c’est de la pop triste qui ne vous ennuiera pas. Le titre parle de l’habitude de Faye d’aller à des concerts classiques à la dernière minute pour apaiser ses chagrins et ses maux. Une rafale de cordes orchestrales apparaît et disparaît. On est dans le symphonique donc, mais aussi dans l’electro. C’est étonnant et très bien composé. L’album porte le même nom et il est dispo partout.

“Make Friends” et Hiatus Kaiyote

“Make Friends” est extrait de Love Heart Cheat Code, l’album de Hiatus Kaiyote sorti cette année. Comme son nom l’indique, le titre parle d’amitié. Ni Palm explique ainsi : « Je voulais avoir une représentation des différents exemples de personnes que j’aime, des femmes de ma vie, aux hommes, en passant par mes amis non binaires. Le single est composé d’un seul couplet, mais je le fait permuter trois fois passant d’un genre à l’autre : féminin, masculin et non binaire. »

Lynks et Use It or Lose It

Quand j’ai lu le titre, je me suis dit : « c’est sur, ça parle de cul ». Et bien oui. Plus précisément, la rumeur veut que ça soit à 25 ans que tu sois le.a plus sexy et attirant.e. Sauf que notre chanteur electro punk anglais a eu une petite disette sexuelle (ça arrive au meilleur.e) pendant cette période. Et tu comprends maintenant le pourquoi du titre de cette chanson.

We Hate You Please Die et Adrenaline

Comme Amel Bent, We Hate You Please Die nous propose un titre de self motivation (mais en punk évidemment). En écoutant « Adrenaline » très fort, le groupe rouennais nous invite à nous faire confiance, à marcher la tête droite pour faire face à la vie et à un futur qui sera surement joyeux et glorieux. « Adrénaline » est ainsi une hormone (de croissance) pour faire face au danger, une sensation d’apesanteur entre perdre ses moyens et se surpasser. La guitare est frénétique et enivrante.

Jim Ballon et ça m’éclate les yeux

Alors d’abord, il y a la musique. Le groupe nous propose une montagne de rock psychédélique qui se développe sur un peu plus de 10 minutes. Ca commence doucement puis ça se développe, des ponts avec des solos arrivent. La mélodie se déploie comme une couverture sur tes orteils. On ferme les yeux et on voyage. Le temps devient plus court. On imagine. Nous sommes dans un western sous drogue douce.

Home Counties et « Dividing lines »

Vous vous dites probablement que le titre parle d’amour et d’une piste de danse vu comment la mélodie pétille dans une espèce de disco punk new wave. Allez, au pire la lutte des classes et la santé mentale.Et bien non. En fait, le morceau évoque la propriété foncière et la propriété dans la musique. C’est un vaste sujet et il pourrait remplir un double ou un triple album. c’est extrait de leur album « exactly what it seems » et je valide.

 

Fontaines DC et « Starburster »

Deux ans après “Skinty Fia”, les gens bien de Fontaines D.C. sont de retour avec un quatrième album studio nommé » “Romance”, signé chez XL Recordings. J’ai pas aimé tout l’album, pas assez post punk et trop radio à mon gout, mais ce titre est juste excellent.

Hozier et « Too Sweet »

oui, certes il y a la voix magnifique du chanteur de « take me to the church » mais il y a aussi cette ligne de basse qui rythme et qui donne l’essence au morceau. « Je prends mon whisky, mon café noir et mon lit à trois ». Le titre prend la suite de l’album « Unreal Unearth »  évoquant la luxure et le péché.

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