Chaque année, l’Ocean Fest nous rappelle que sauver la planète peut aussi se faire en tapant du pied sur du bon son. Pour sa quatrième édition, les 25 et 26 avril 2025, le festival fondé par le journaliste engagé Hugo Clément et le producteur Worakls pose à nouveau ses platines à la Halle d’Iraty, à Biarritz. Et cette année encore, la programmation envoie du lourd, entre icônes pop, électro survitaminée et rock sous perfusion de BPM. Le tout, bien sûr, au service d’une cause essentielle : la protection des océans.
Un line-up qui sent bon le sel marin et la sueur
Vendredi, on attaque avec Clara Luciani, toujours aussi classe et efficace dans son mélange de pop élégante et de refrains imparables. Breakbot & Irfane viendront ensuite poser leur groove façon Ed Banger, parfait pour se déhancher avec un cocktail bio à la main. Carbonne enchaînera avec son rock électro à haute énergie, pendant que Kemmler jouera les snipers du micro avec ses textes incisifs. Guillaume Grand viendra calmer le jeu avec une touche folk avant qu’un.e artiste mystère ne vienne nous faire perdre le contrôle.
Le samedi, c’est full électro. Kavinsky fera vrombir ses synthés et nous plongera direct dans un trip rétro-futuriste. Ofenbach enverra sa house ultra efficace, pendant que Mosimann, Perceval et Space 92 s’occuperont de faire monter la température jusqu’à l’ébullition. Évidemment, Worakls, cofondateur du festival, viendra lâcher son électro orchestrale en apothéose avant que Fanette b2b Polar ne termine la soirée comme il se doit : dans un tourbillon de beats hypnotiques.
Musique et engagement : le combo parfait
Parce que l’Ocean Fest, ce n’est pas juste une excuse pour se briser les cervicales sur un drop bien placé, le festival organise aussi une conférence menée par Hugo Clément et Sea Shepherd France. Objectif ? Sensibiliser le public à la sauvegarde des océans et montrer que, oui, on peut kiffer la musique et s’engager pour l’environnement en même temps.
Un festival qui joue la carte du 100% engagé
Ici, pas de billets hors de prix pour remplir les poches d’un producteur avide (on ne citera pas de nom). Tous les artistes jouent bénévolement, et l’intégralité des bénéfices est reversée à des assos de protection de l’environnement. Cette année, One Voice et Sea Shepherd France seront les bénéficiaires de cette belle initiative. Depuis la première édition en 2022, plus de 90 000 euros ont déjà été récoltés. Comme quoi, danser peut aussi faire bouger les lignes.