On regarde la série qui sent bon l’été… “Le chemin de l’olivier”

Une pépite à voir absolument ! Attention, regarder cette série donne une furieuse envie d’aller en Turquie !

Première série turque à être entrée dans le Top 100 de Netflix en 2022, Le chemin de l’olivier (Another Self en anglais) a des (bonnes) vibes de saga de l’été comme on les aime. 

Le pitch
Sevgi (Boncuk Yılmaz), Leyla (Seda Bakan) et Ada (Tuba Büyüküstün) sont trois amies de longue date. On va les suivre à leur arrivée dans une ville balnéaire (Ayvalık, et l’île de Cunda, en Turquie), où elles découvrent la thérapie de la constellation familiale et font face à des traumatismes non résolus provenant du passé de leurs familles, pour mieux se connaître et faire face à leur moi spirituel.

Je n’en dis pas plus pour ne pas risquer de spoiler. Quelques trigger warning cependant sur le trauma familial, l’abandon parental, la maladie.

 

zaman

On vit de belles et de fortes émotions en regardant cette série. Au delà des paysages turcs grandioses, on s’attache aux divers personnages et à leurs histoires respectives. Chaque tranche du passé est un reflet à la fois de l’histoire turque mais aussi de traumas que tout le monde peut vivre sans que ça paraisse tiré par les cheveux.

La justesse des acteurs nous plonge rapidement dans leur univers et les épisodes nous tiennent en haleine, avec juste ce qu’il faut de petits cliffhanger de fins d’épisodes qui nous font en demander plus et cliquer sur épisode suivant.

toprak

Et parce qu’une bonne série n’est pas grand-chose sans une bonne bande-son, on en parle de la musique ? Même sans comprendre le turc, on se laisse prendre à la mélodie et aux émotions des chansons interprétées par Murat Boz (qui joue le personnage de Toprak), musicien reconnu en Turquie depuis le début des années 2000.

En bref, Le chemin de l’olivier réunit les éléments qui font une bonne série. De la bonne musique, des décors à couper le souffle, une histoire qui tient debout sans en faire trop non plus. Les sujets abordés sont d’une importance capitale (non j’exagère pas) et apportent une autre vision des choses sur la santé mentale, la guérison physique et psychologique, la connaissance et l’écoute de soi.  

Petite anecdote qui témoigne de l’ampleur de cette série : le livre que le personnage d’Ada lit dans la saison 1, It didn’t start with you de Mark Wolynn a été en rupture de stock juste après la parution de l’épisode. Une édition française, Cette douleur n’est pas la mienne – Comment briser le cercle de la transmission familiale, sort le 29 août prochain.

En attendant l’annonce d’une saison 3, les deux premières sont à voir sans modération sur Netflix.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *