SPRINTS balance un double single Rage / Beg en prévision de leur nouvel album All That Is Over

Post punk furieux, satire catho et baston intérieure : les Irlandais n’ont pas dit leur dernier mot.

Sprints sort Rage et Beg : deux singles, deux ambiances

Sprints, ce n’est pas un groupe qui se calme avec le temps, mais qui court (tu l’as). Au contraire, il cogne encore plus fort. Le quatuor de Dublin balance deux nouveaux singles : Rage et Beg, extraits de leur prochain album All That Is Over, prévu pour le 26 septembre 2025 chez City Slang (et Sub Pop de l’autre côté de l’Atlantique). Deux claques. Deux humeurs. Deux angles d’attaque pour un même mal de vivre.

D’un côté, Rage, c’est une décharge brute, un exutoire au riff sale et au tempo qui tabasse. Karla Chubb hurle sans filtre sur cette colère qui ronge mais ne construit rien. « It’s a lot easier to be angry than it is to help facilitate change », qu’elle dit. Et on la croit. Tout sonne juste, urgent, viscéral. Le post-punk des débuts prend une tournure plus large, flirtant avec un rock désertique façon Dandy Warhols en bad trip.

Beg : Jésus est une meuf queer qui te juge en boîte

De l’autre, Beg, c’est l’ironie crasse. Une satire qui marche en talons dans la nuit, entre drag queens, critique des puissants et allusions christiques. Le refrain est vicieux, les guitares vicieuses, et le clip encore plus. Oui, tu peux crier « Is Karla Jesus? », mais prépare-toi à être crucifié dans un club queer.

Les deux singles annoncent un album plus frontal, plus ouvert aussi. All That Is Over s’annonce comme le disque de la mue, celui où Sprints arrête de courir (oui cette fois) après les fantômes et se met à les tabasser en pleine lumière.
Ce deuxième opus promet moins de peur, plus de feu et de rage. Une libération ? Une descente ? Un peu des deux. On en reparle en septembre.

Et le second, Beg. C’est mon préféré

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *