La première saison vient de YELLOWJACKETS vient de se terminer après 10 épisodes et la conclusion est haletante comme celle des neuf chapitres précédents.
Imaginez un croisement entre Lost, Midsommar, Koh Lantah et Virgin Suicides. Si vous y parvenez c’est que vous avez l’esprit fichtrement tordu mais vous avez de fait une idée assez juste de ce qu’est YellowJackets.
Une équipe lycéenne de foot féminin doit prendre l’avion pour participer à la finale nationale. L’engin se crashe en pleine cambrousse, loin de toute civilisation (genre Alaska sinon cela ne serait pas marrant ) et déverse son petit lot de survivants, une douzaine de filles de l’équipe mais également les deux fils et l’assistant du coach qui lui y est passé.
On sait d’emblée que la petite troupe de scouts improvisée va y rester dix-neuf mois puisque le récit se développe sur deux époques, celle du crash (1996) et vingt-cinq ans plus tard où l’intrigue se focalise sur quatre des survivantes: Shauna, Taïssa, Misty et Natalie. Cependant le fait d’avoir ce recul ne nous permet pas d’en savoir beaucoup plus sur les incidents passés alors même que ceux-ci semblent resurgir dans le présent. Il va falloir se montrer patient et suivre les séquences de flashbacks pour démêler tout ça.
On comprend toutefois assez vite qu’il s’est tramé des choses affreuses et mystérieuses durant leur période « survivaliste » puisque les filles, bien qu’accueillies en héroïnes depuis le retour(?), sauvetage (?) sont assez peu loquaces quant aux détails des événements et semblent prêtes à tout pour garder leurs effrayants secrets.
La période nineties est bien ancrée dans son temps, notamment dans le pilote, grâce à la bande-son remplie de tubes du cru, mais aussi avec des gloires de l’époque au casting : Christina Ricci et Juliette Lewis en tête. Bon c’est vrai cette dernière a sacrément morflé, mais ça convient tout à fait à son personnage ravagé par la culpabilité, les drogues et l’alcool.
On pourrait reprocher au show une vision sexiste car les femmes ici sont quasiment toutes meurtrières, infidèles, timbrées ou au mieux manipulatrices et ces pauvres messieurs ne sont que des victimes de leur folie, cruauté ou ambition. Cependant on pourrait opposer que la série nous montre simplement des femmes qui sont les égales des hommes, y compris dans leurs pires penchants et travers…. comme le foot.
Non sans rire, j’ai lu quelque part que c’était une série qui colportait toutes les idées wokistes du moment… really ??
Franchement Yellowjackets ne sera pas LA série de l’année mais il ne faut pas y chercher autre chose qu’une bonne série pop-corn qui vous donnera envie de la binge-watcher . C’est déjà pas mal. Elle sera diffusée sur Canal plus très prochainement.