Je n’avais pas assez fait attention à Squid. J’avais jeté une oreille à la sortie d’un single sans être touché. Mais voilà qu’en ce lundi soir, j’ai été scotché sur ma chaise. Je ne devais pas être prêt.
Car le groupe n’est pas forcément très accessible. Ce n’est pas une ritournelle calibrée pour te rentrer dans la tête. 8 minutes et 29 secondes, ça s’appréhende différent. Le groupe anglais construit ses titres comme des œuvres. Ce sont pour moi comme des fresques que tu redécouvres à chaque écoute et dont tu ne te lasses presque jamais.
Dans Narrator, on débute rock. La mélodie vire ensuite au post punk puis à la limite de l’expérimental dans une folie de note et d’instruments. Le titre parle de la reconquête de sa parole. Il parle d’une révolte, virevolte comme le vif. On dirait du Damasio. Je mets une mention spéciale à la voix magique de Martha Skye Murphy qui va vous envouter.
C’est donc extrait de leur album Bright Green Field sorti vendredi dernier chez Wrap. Ecoutez le, c’est captivant.