Ils n’ont pas dit bonjour. Ils n’ont pas pris de gants. Ils ont juste hurlé “Demon’s Call” dans ta face, comme on balance un cocktail Molotov dans une salle d’attente. The Spitters reviennent, et crois-moi, ils ne sont pas là pour discuter de la météo.
The Spitters sonnent l’alerte punk avec “Demon’s Call”, premier tir du très attendu Fake Brutal
Premier single extrait de leur prochain album Fake Brutal (sortie prévue le 14 novembre chez Howlin Banana, Mars Invasion Records et Tentacles Industries), ce “Demon’s Call” sent la sueur, le sang séché et les amplis brûlés. Un brûlot punk qui dégouline d’urgence, porté par une basse bien sale, une batterie qui cogne comme un bélier sous acide, et un chant possédé qui invoque autant le chaos que les fantômes de Ian Curtis et Johnny Rotten.
Ici, The Spitters ont clairement décidé d’en finir avec la demi-mesure. Le son est plus dense, plus sec, plus cruel. Comme si les mecs avaient passé deux ans enfermés dans un garage avec une pile de fanzines hardcore et une seule consigne : « tu joues, ou tu crèves ».
On retrouve leur ADN : un punk abrasif, tendu comme un nerf, qui n’hésite pas à lorgner du côté des Buzzcocks ou de The Damned. Mais avec une noirceur nouvelle, plus marquée. Un truc qui colle à la peau. Une morsure. Bref, The Spitters ont passé la vitesse démoniaque. Le compte à rebours est enclenché, Fake Brutal s’annonce comme une boucherie méthodique. Et toi, t’as deux choix : fuir, ou plonger tête la première dans la fosse.