Le Musée des Confluences trône sur la pointe sud de la presqu’île de Lyon depuis 2014. Il expose d’importantes collections tournant autour de l’Histoire Naturelle, de l’ethnologie, des civilisations, des arts et métiers. Voilà de quoi est composée la galerie permanente. En plus, le musée propose des expositions plus ou moins éphémères et tournantes tout au long de l’année. C’est donc un passage obligé lors d’une visite dans la capitale des Gaules. Suivez-moi, je l’ai testé pour vous.
Evidemment, la ville de Lyon est réputée à plus d’un titre. La gastronomie lyonnaise est mondialement reconnue, les frères Lumière y ont inventé le cinéma, capitale de la soie et de l’imprimerie, haut lieu de la résistance… Si tout cela ne suffit pas à vous convaincre de venir y faire un tour, il reste un atout majeur : le Musée des Confluences.
Quoi ma gueule, qu’est ce qu’elle a ma gueule ?
Evacuons d’emblée le point noir. Construit à la jonction du Rhône et de la Saône, l’édifice est dit « contemporain ». La boite d’architecture, dont je tairai le nom par mansuétude, a conçu le bâtiment avec des matériaux modernes (principalement acier et vitrage) en prenant soin de se foutre complètement de la symétrie, de l’esthétique et de l’environnement. Ce machin de 190 mètres de long, 90 de large et 41 de haut, ressemble à un vaisseau de la série Star Trek qui aurait été percuté par des astéroïdes de tous côtés. Il est franchement difficile de faire plus moche. Je n’embaucherais pas le concepteur pour réaménager la niche de mon chien.
Papa, c’est quoi ce truc entre les jambes du Mammouth ?
Mais si l’écrin est laid au possible, fort heureusement ce qu’il contient est un véritable joyau. Plus de 2 millions de pièces ornent les 22 000 m2 d’exposition. La visite convient aux adultes avides de se coucher moins cons ; aux enfants toujours impressionnables, dont les yeux ébahis devant la découverte est toujours un enchantement ; et même aux adolescents souvent rebelles qui finissent par trouver des conneries à photographier pour faire rire leurs congénères sur les réseaux sociaux.
La dame préhistorique, on dirait pas mamie ?
L’exposition permanente est ainsi très riche dans des matières diverses et variées : Anthropologie, Zoologie, Ornithologie, Ethnologie, etc… A elle seule, elle suffit à occuper copieusement un après-midi. Mais les expositions temporaires apportent une véritable plus-value au musée. Par exemple en ce moment, vous pouvez découvrir des oiseaux rares, les récits de missionnaires religieux partis à la découverte de contrées inconnues, ou encore l’Histoire des Sioux. De quoi rajouter des cordes à votre arc ! (tu l’as ?)
Je tiens aussi à souligner que les prix sont vraiment très attractifs : 9 € par adulte et gratuit pour les mineurs. La culture, par son essence même, se doit d’être accessible à toutes les bourses. Par contre, comme dans toutes les grandes villes, c’est le coût du parking qui vous fera mal au cul.
En conclusion, une fois passé le malaise de l’effroyable vision extérieure du bâtiment, je vous garantis de vivre un grand moment d’enrichissement intellectuel à partager en famille ou entre amis. Il me parait impossible de s’ennuyer devant tant de découvertes et de beautés. Conçu pour nous offrir un apprentissage pointu mais ludique, le Musée des Confluences est un incontournable lyonnais, à honorer avant ou après le traditionnel Petit Bouchon, cela va de soi.