La lettre d’amour rock du jour, c’est L.A. Joi et « Awful »

L.A. c’est Los Angeles, mais aussi Hollywood, The City of Stars… Et voilà que je sifflote le refrain de La La Land. Parfois, j’ai comme une envie de gifler Ryan Gosling.

En effet, « l’usine à rêves » porte bien son nom : L.A. c’est l’industrie des paillettes, la machine qui te propulse en une journée puis te broie le lendemain. Et ça, L.A. Joi (prononcer « joy » à la fin) l’a bien compris. De son nom complet « Left Avenue Joiners », le groupe de rock indé est une réunion de musiciens américains. Ici, le dernier mot a vraiment son sens géographique car nos amis ne viennent pas seulement des USA mais aussi du Pérou.

Et c’est ainsi qu’avec Awful (qu’on peut traduire par « terrible », « affreux »), ils livrent leur premier single. Un véritable chant d’amour et de haine à la mégalopole californienne. J’aime le début doux comme un réveil sur la plage. Le rythme qui démarre quasi pile à la première minute. Puis soudain : Should I go home ? Et à 1:30, nous voilà partis. Mais où ?

Suis-moi, je te fuis

Dans un second temps, on peut lire Awful comme un chant pour conjurer les désillusions qui nous accompagnent et nous collent à la peau. Tous ces râteaux, ces échecs qu’on se prend dans la tronche au quotidien dès qu’on s’approche un peu plus de ce qui nous anime vraiment. Ce feu qui peut être une passion pour un art, mais aussi bien sûr le désir pour elle ou lui qui t’a souri l’autre soir et t’a laissé pantois, inconscient·e de son charme fou.

Si le clip d’Awful en forme de jeu de piste te donne envie d’une virée sur Mulholland Drive, Sunset Boulevard ou d’aller plonger Under the Silver Lake, c’est normal. Le chanteur & compositeur Javier Fuentes-León est aussi réalisateur pour le cinéma et pour Netflix. Et comme beaucoup de cinéastes, sa passion pour la musique est au moins équivalente à celle qu’il nourrit pour le 7e art.

En guise de conclusion, je t’invite à voyager avec Awful en attendant la sortie des prochains singles de L.A. Joi. Deux nouveaux clips sont déjà dans les tuyaux et leur album Altivo Way est prévu pour 2022. Facebook / Instagram

Et le pompon de la pomponnette : je vous prépare une interview avec les Left Avenue Joiners, en exclu pour AOW dans un prochain article. Stay tuned!

Awful
I came from far away for you
Seems like you never cared
I brought my dreams for you to sell
You force me to explain myself again
Cause you’re aw, aw
You are awful, babe
And yet I hang onto your words
You’re aw, aw
You‘re awful, babe
I’m closer when I look away

You look so good after the rain
Sprinkled up with promises
You take the applause, but not the blame
Leave me with another fucking pretty day
Cause you’re aw, aw
You’re awful, babe
And yet I die to play your game
Well, you’re aw, aw
You are awful, babe
I wish that you would say my name

Should I go home?

I’m waiting for your call on the sunny boulevard
Searching for the stars I find the perennial sign
And tourists taking photographs of a fake Superman
I hope I’m not one of them
One of them
I hope I’m not confused with one of

All the souls that come and go without a splash
Of all the ghouls in Los Angeles
All the faults that threaten to divide the oceans
All the whores, evildoers, bottom-feeders
Trapped in their self-righteous faith

You’ll remember me

When I go home again.

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