Megg, Mogg and Owl : Les turpitudes d’une sorcière junkie

              Bon, si vous cherchez une petite bd bien sous tous rapports, approuvée par Télérama, passez votre chemin. Simon Hanselmann aime quand ça tâche et n’a aucune limite.

Megg, Mogg and Owl

              Megg, Mogg and Owl c’est l’histoire de Megg, une sorcière droguée, au chomage et alcoolique. De Mogg, son mec qui est un chat (oui, oui) lui aussi drogué, au chomage et alcoolique. Et de Owl, une chouette anthropomorphe, leur colocataire, qui lui est la tête de turc du groupe. Les personnages secondaires sont tout aussi déglingué. Et surtout Werewolf Jones, qui détient la palme du pire père du monde. Accro à tout se qu’il est possible d’être accro et grand adepte de soirée qui finisse en gang bang. Il y a du vomi, de la pisse de la merde et beaucoup de cul. Ça, c’est le concept. Âme sensible s’abstenir.

Megg, Mogg and Owl

              Et là, vous vous demandez, mais pourquoi est-ce que je m’imposerais ça ? Et bien peut-être parce que derrière sont apparente grossièreté, se cache un récit dépressif qui vous plongera dans un abime de mal être. Je ne peux m’empêcher de ressentir une profonde tristesse à la lecture de cette bd. L’injustice de la reproduction sociale, du manque d’amour et surtout la difficulté de se sortir d’un schéma de vie nocif. C’est choquant. C’est troublant. Megg, Mogg and Owl a 4 tomes dispo un peu partout et c’est à lire absolument.

Megg, Mogg and Owl

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