On a lu Blackwater III, La Maison de Michael McDowell

Blackwater est une saga en 6 tomes écrite par Michael McDowell qui relate la transformation de la famille Caskey en Alabama avec l’arrivée d’une certaine Elinor Dammert lors de la crue de 1919.

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Bonjour et bienvenue dans « un dernier livre avant l’apocalypse nucléaire »

Cette semaine : Blackwater III – la Maison de Michael McDowell

 

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Blackwater tome 3 : on prend les mêmes et on continue.

(Si vous avez raté les épisodes précédents : tome 1 par ici, tome 2 par là.)

Avertissement : on n’entre pas dans la Maison comme dans un moulin; Avant de franchir le seuil, vous êtes priés de bien vouloir essuyer vos souliers :

– sur le paillasson, comme vous le feriez chez vous si vous êtes un être humain de constitution normalement constitué

– sur la Constitution de la 5ème République, si vous habitez l’Élysée. (Oooooooooohhh, celle-là elle est pour toi, Macron)

 

Ce troisième épisode des aventures Caskey relate principalement l’histoire de la jeune Frances, seconde fille d’Elinor et d’Oscar, qui grandit avec ses parents. Frances est en opposition avec sa sœur Miriam, qui elle vit avec sa grand-mère (Mary-Love, la matriarche) et sa tante Sister.

Frances souffre d’un mal (étrange) que sa mère traite à sa manière (bizarre), mais qui suis-je pour juger (anormal).

Des deux frangines, Frances a visiblement la préférence de sa mère, et on se demande bien pourquoi même si on s’en doute un peu quand même – mais je ne vous dis rien pour ne pas vous spoiler. (Le spoil, le mal du siècle ? une conférence en 19 points du Professeur Zantrop)

L’autre personnage principal de ce livre étant bien évidemment la maison d’Elinor, ainsi qu’une lecture analytique un peu poussée du titre semble l’indiquer (et oui : j’ai bac + 5).

Une maison, un personnage ? avec deux fenêtres à la place des yeux, et la porte c’est la bouche, c’est ça ? Non, ça c’est juste de la paréidolie basique. Là, c’est plus métaphorique. Disons que le rôle de la maison est prépondérant et que son impact sur Frances sera déterminant.

(Pas loin de chez moi il y a une maison qui ressemble à … Hitler… J’ose pas la prendre en photo de peur que ses habitants me remarquent, et que je sois obligé de leur dire que leur « Home Sweet Home » me répugne au plus haut point, mais je vous prie de me croire sur parole. Merci)

Ce troisième tome est assurément mon préféré jusqu’ici. L’ambiance est assez sombre, et le côté Stephen King annoncé partout se fait enfin ressentir.

On y trouvera donc plus de mystères que dans les précédents tomes, ou en tout les cas du mystère plus épais (Le mystère, c’est bien pratique, ça ne peut faire que deux choses, et pas en même temps : ça s’épaissit ou bien ça s’éclaircit, et rien d’autre), ainsi qu’une mort franchement cruelle, et satisfaisante.

Je dirais que le mystère dans Blackwater c’est comme le Picon dans la bière, faut pas hésiter à en mettre un peu plus, c’est meilleur.

Clairement, La maison a relancé mon intérêt pour la série.

Et un peu pour la scierie, car les Caskey vont s’enrichir dans l’industrie du bois. Puisqu’il s’agit d’exploitation forestière, vont-ils ramener la coupe à la maison ? Le suspense est énorme, RDV au prochain épisode.

C’était Zantrop en direct de Perdido. Je vous dis à dans deux semaines, pour ma lecture du tome 4. À vous les studios.

Couverture du roman représentant la maison

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Un livre à lire avant l’Apocalypse nucléaire ; mais tardez pas trop à le commencer quand même…

Blackwater III – la Maison, Michael McDowell, 1983, 238 p., Éd. M. Toussaint l’Ouverture, 2022, trad. Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier

Allez l’acheter chez votre libraire du village. Et s’il n’y a plus de librairie, c’est simple : ouvrez-en une.

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